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Maison en paille
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18 janvier 2010

On vide, on trie, on élimine

Bonjour à tous,

 

Ceux qui nous connaissent bien savent que nous avons accumulé beaucoup de brols … On a dû déménager (en juillet 2008) une partie de ces brols car on n’avait pas le temps de tout trié avant le déménagement. On a dit qu’on ne s’y ferait plus reprendre. 

 

Comme nous allons bientôt commencer à prémonter la structure bois de la maison, j’aurai besoin de toute la place possible sous le car port.  Pas le choix donc, il faut éliminer tous ces brols ;-)

 

Depuis 2 semaines je trie, jette, élimine, vends, donne, … 

 

Le premier jour de tri, j’en profite pour mettre directement les trucs à jeter dans la camionnette et puis direction parc à conteneurs.  Et là, surprise. Le monsieur me dit que tout ce qui n’est pas recyclable (plastiques, encombrants, …) va dans les sacs poubelles normaux.  Ce qui ne rentre pas dans un sac est pour les grosses poubelles une fois ou 2 par an.  Le sac de 60 litres coute 2€. Ca fait donc 33€ le m³ ! Evidemment il y a beaucoup de choses qui peuvent aller dans un sac poubelle…  Eventuellement on peut déposer les gros encombrants au parc à conteneur contre paiement. 

 

Sur le moment je me suis dit que c’était vraiment la merde.   Commune de #kjll #*%f£& ... Pas facile et cher. Evidemment là où on habitait avant et dans beaucoup de communes on peut tout déposer au parc à conteneurs.  C’est la facilité.

 

Normalement nous avons 1 sac poubelle tous les 15 jours voir chaque mois.  Voici ce que j’ai mis ce matin. 10 sacs poubelle :

IMG_0652

 

Je trouve ici que finalement ça force les gens à réfléchir (un peu) à leurs déchets.  Devoir payer un prix assez important pour les éliminer ne peut que nous aider à agir autrement.  

 

La prochaine maison sera plus petite que celle dans laquelle on vit maintenant. Il est donc impératif de vider ce qui n’est pas nécessaire… En plus ça fait de la place et on est content du résultat… 

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Commentaires
L
Bonjour,<br /> <br /> Serait-il possible de savoir où se trouve le chantier? Je suis intéressé par les maisons en paille et je souhaiterais éventuelement donner un coups de main dans la construction.<br /> <br /> Pourriez-vous également m'indiquer quel est le nom de votre architecte?<br /> <br /> Merci d'avance
C
coucou,<br /> <br /> pas beaucoup le temps pour l'instant mais je le prends quand même pour répondre... <br /> <br /> Oui en effet l'individualisme est roi ... C'est bien triste. On le voit tous les jours...<br /> <br /> C'est un article intéressant en tout cas. <br /> <br /> Je reviens un peu sur les coopératives. Nous habitons en flandre pour l'instant et prenons notre électricité chez ecopower. Pas le moins cher mais c'est une coopérative dont nous sommes actionnaires... Je trouve que ça responsabilise et qu'on n'est plus un simple client mais un coopérant... Qui plus est, ecopower produit 100% d'énergie verte... <br /> <br /> On ferait bien de développer ce genre d'initiatives...<br /> <br /> A+<br /> <br /> Seb
S
Voici un texte copié/collé de la news lettre de Smart.be <br /> Je le trouve bien à propos concernant la "responsibilisation" du citoyen face à ses déchets : c'est à l'individu de se débrouiller avec ses déchets, c'est aussi à lui de produire son énergie et c'est encore à lui de se débrouiller pour trouver un emploi quand il y a près de 20% de chômeurs...<br /> Copenhague a été un échec? Que chacun se débrouille seul!<br /> A la TV derrière moi, il y à un reportage sur Haïti. Bien sûr on n'est pas aussi pauvre, mais là aussi c'est à chacun de se débrouiller en l'absence d'organisation sociale.<br /> <br /> vendredi 8 janvier 2010<br /> Carte Blanche: La mutualisation, une solution crédible pour l'emploi face à la crise<br /> <br /> Par Marie-Caroline Collard, directrice de SAW-B.<br /> <br /> La société dans laquelle nous vivons est profondément individualiste. Comme le démontrent de nombreux auteurs, la montée de l’individualisme a été intimement liée à celle d’une économie capitaliste libérale.<br /> <br /> L’affirmation de l’autonomie individuelle et de la réalisation de soi ou l’affaiblissement de certains liens sociaux ont été à la fois la condition et la conséquence de l’explosion consumériste et du capitalisme libéral. Car c’est majoritairement au travers de la consommation (biens matériels, loisirs, etc.) que l’individu se «réalise» aujourd’hui et construit son identité. De même, le capitalisme repose et renforce le relâchement des dispositifs d’intégration (famille, travail, etc.). Mieux vaut en effet pour maximiser les profits, une multitude d’unités consommant et solitaires que des groupements interpersonnels et solidaires. Mieux vaut une télé dans chaque chambre d’enfant qu’une télé familiale. Mieux valent deux ou trois voitures qu’un covoiturage.<br /> <br /> coopérative d'habitation Lézarts - Montréal Depuis les années ’90, les dégâts de ce modèle, accentués par la disparition progressive d’un Etat providence et régulateur, ont été mis au grand jour. Si les ravages du modèle capitaliste sur l’environnement semblent aujourd’hui évidents, ceux provoqués sur l’individu sont tout autant importants et inquiétants. Les risques et responsabilités qui étaient pris en charge par la communauté jadis, puis par l’Etat, reposent aujourd’hui de plus en plus sur l’individu. L’Etat a peu à peu, en devenant un Etat social actif, renforcé la centralité de l’individu et insiste désormais sur la nécessaire responsabilisation des citoyens.<br /> <br /> Chacun est tenu de se construire un projet de vie, un projet professionnel, se voit rappeler ses devoirs d’individu. Pour les tenants de l’Etat social actif il s’agit d’être responsables de notre avenir professionnel, de notre santé. Nous sommes aujourd’hui «obligés» d’être responsables de nous-mêmes mais aussi de prendre en charge une grande partie des problèmes sociétaux. Ce qui, comme l’explique Hervé Kempf est une condition du bon fonctionnement du capitalisme. «La mise en avant de l'individu est pour le capitalisme l'enjeu idéologique central: présumer l'individu comme totalement responsable de sa condition permet de gommer la responsabilité de l'organisation sociale, et donc de ne pas la mettre en cause.» C’est à l’individu de porter les responsabilités des problèmes engendrés par les entreprises et la dérégulation étatique. C’est à lui de se bouger, de faire les bons choix, etc. Et cette mobilisation permanente de soi a pour conséquence une inquiétude existentielle. Pour A. Ehrenberg, «confrontés à l’incertain, aux décisions personnelles, aux choix de vie et engagements, l’individu est déstabilisé, dérouté et souffre». Epuisement psychique, dépression, mise à l’écart sont autant de réalités pour les individus qui n’arrivent pas à faire face à ces injonctions.<br /> <br /> La crise économique et financière a permis de révéler à tous les limites de ce modèle, qui privatise et individualise les bénéfices mais mutualise les pertes et les dégâts environnementaux et sociaux qu’il génère. Elle a également renforcé les dégâts sociaux du modèle: chômage, inégalités, etc. Pourtant, les soubresauts qu’elle a créés semblent déjà loin pour certains qui ont simplement repris le «business as usual».<br /> <br /> Et face à ces constats?<br /> Il semble urgent de recréer du lien, de réintroduire du collectif dans nos sphères privées, dans nos quartiers mais aussi et surtout dans nos entreprises. Mutualiser, coopérer, créer ensemble un projet économique, pour répondre à cette crise par un modèle radicalement alternatif par rapport au capitalisme dominant.<br /> <br /> L’idée n’est pas tout à fait neuve puisque les premières coopératives et mutuelles sont nées en riposte aux méfaits du capitalisme industriel. Lassés de se voir manipulés et exploités par des patrons, des intermédiaires ou des commerçants, qui les uns les payaient trop peu et les autres leur demandaient de payer trop cher, des ouvriers ont créé des coopératives de production et de consommation et ont développé des systèmes d’entraide.<br /> <br /> Mutualiser pour se réapproprier collectivement la richesse produite et le droit de décision. C’est inverser la logique de la ponction démesurée du profit par l'actionnaire au détriment de la pérennité de l'activité économique et donc des emplois et du service offert. C’est contrer une économie où des entreprises n’hésitent pas à licencier alors qu’elles font des bénéfices, où d’autres se mettent en faillite alors que, reprises par les travailleurs, elles montrent qu’elles sont encore tout à fait viables. C’est préférer créer de l’emploi que de rémunérer le capital.<br /> C’est aussi redonner au travailleur le pouvoir de décision et la répartir de manière plus équitable. C’est donc s’offrir une superbe garantie que tout sera fait pour pérenniser les emplois. C’est répartir les risques liés à la décision sur plusieurs personnes solidaires et complémentaires. Ce qui permet de mieux contrôler ces risques.<br /> <br /> Coopérer, c’est aussi mutualiser les compétences et les moyens financiers, pour développer son projet économique plus efficacement et avec une base économique plus solide. C’est également répartir le risque financier.<br /> <br /> Mutualiser enfin, pour maîtriser certains enjeux d’intérêt général vitaux et essentiels qui sont aujourd’hui menacés dans le cadre des services publics: énergie, eau, services aux personnes et demain peut-être l’envoi de courriers ou les transports en commun.<br /> <br /> Il n’existe pas une forme et un modèle unique de coopérative. S’il existe des «balises» déterminées notamment par le statut de «Société à finalité sociale» ou par le Conseil national de la coopération, chaque coopérative doit s’inventer et trouver sa dynamique propre. Pour donner des pistes, des envies, des idées, voici quelques exemples d’hier et d’aujourd’hui. Alterez-vous, un café citoyen coopératif lancé début 2009 par plusieurs jeunes enthousiastes; Power4you , coopératives de consommateurs d’énergie verte avec l’objectif de diminuer le coût du gaz et de l’électricité; chez nos voisins, la coopérative artistique Les Etchemins , qui propose des cours et ateliers en arts visuels et organise des expositions des œuvres de ses membres. En 1976, les travailleurs et travailleuses d’une usine tournaisienne de filature en faillite créent la coopérative «Les Textiles d’Ere». Ils reprendront les activités et feront tourner l’usine jusqu’en 2002; Au Québec, le Touski est une coopérative de travail autogérée qui propose un café de quartier et un lieu de diffusion artistique (théâtre, marionnette, conte, musique, etc.); Pas loin de là, le Lézarts est une coopérative d’habitation dont tous les résidants sont des artistes professionnels.<br /> Les exemples sont évidemment multiples. Mais ces quelques illustrations nous montrent bien que mutualiser peut offrir des solutions pour créer et maintenir des emplois de qualité, particulièrement dans ces temps de crise, mais aussi pour faire face à de multiples enjeux: réduction des inégalités, accès de tous au logement (habitat solidaire et groupé), accès à des biens de consommation de base, au crédit, à la mobilité, à des lieux de diffusion artistique, etc. Ce n’est pas LA panacée mais un vrai pas en avant pour proposer un modèle alternatif réaliste, un monde plus humain et plus juste pour demain.<br /> <br /> (photo: coopérative d'habitation Lézarts - Montréal)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Discutez de la mutualisation et des projets collectifs sur le Forum de SMartagora.com:<br /> www.smartagora.com/fr/forum.../79<br /> <br /> <br /> <br /> Références:<br /> [1] KEMPF H., Pour sauver la planète.<br /> [2] www.powerforyou.be<br /> [3] www.coopartistique.com<br /> [4] www.touski.be<br /> [5] www.communication-solidaire.com/lezarts-une-cooperative-d-habitation-tres-artistique/
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